Le dropshipping et les faux sites de e-commerce : comment éviter les pièges et récupérer son argent ?

Avec l’essor du commerce en ligne, les sites de dropshipping et les faux sites de e-commerce se multiplient, entrainant des risques certains pour les consommateurs !
La procédure de rétrofacturation ( aussi appelée Chargeback) est une solution pour se faire rembourser en cas de souci.

Qu’est-ce que le dropshipping ?

Le dropshipping est un modèle de commerce en ligne où le vendeur ne détient pas de stock. Lorsqu’un client passe une commande, le produit est acheté directement auprès d’un fournisseur tiers, souvent basé à l’étranger, qui se charge de l’expédition. Cela permet au vendeur de minimiser ses coûts, mais pose aussi des problèmes de qualité, de livraison, et de transparence sur l’origine des produits.

Les sites de dropshipping honnêtes informent clairement les clients des délais d’expédition, qui peuvent être plus longs, et mettent en avant la provenance des articles. Cependant, certains sites cachent ces informations et font croire qu’ils sont des boutiques locales. Ils peuvent afficher des images trompeuses de produits, ne pas donner d’information de contact claire ou des délais de livraison démesurément longs. La qualité peut ne pas être au rendez-vous et le consommateur est alors déçue. Dans certains cas, la différence peu être considérable et être vécue comme une escroquerie par le consommateur.

Comment reconnaître un site de dropshipping :

Vous pouvez déjà regarder ce site qui analyse les sites et identifie s’ils font du dropshipping : https://antidrop.fr/

  • Délais de livraison longs : Un délai de 9 à 12 jours ou plus peut signifier une expédition depuis un pays lointain.
  • Pas de stock : les mentions dans les CGV ou FAQ indiquant que le site travaille avec des fournisseurs tiers sont des indices.
  • Descriptions mal traduites ou copiées d’autres sites
  • Politique de retour compliquée
  • Absence de coordonnées précises : pas de n° de téléphone / adresse postale.
  • Nom de domaine récent : Un site créé il y a moins d’un an
  • Utilisation de Shopify comme hébergeur.
  • Absence de numéro d’entreprise ou de numéro SIRET .
  • Faire une recherche d’image inversée : si les photos se retrouvent sur d’autres sites (comme Aliexpress), c’est probablement du dropshipping.
  • Comparaison des prix pratiqués par d’autres sites.

Et les faux sites de e-commerce ?

Un faux site de e-commerce est un site internet qui se présente comme une boutique en ligne légitime, mais dont le but principal est de tromper les utilisateurs pour obtenir leur argent ou leurs informations personnelles. In fine, le client qui passe commande ne reçoit jamais le bien commandé.

Comment reconnaître un faux site de e-commerce :

Vous pouvez déjà regarder ce site qui analyse la fiabilité des sites : https://fr.scamdoc.com/

  • URL suspecte : Nom de domaine incohérent ou similaire à celui d’un site connu.
  • Prix trop bas pour être Réalistes : Les réductions excessives sont souvent un signe d’alerte.
  • Orthographe et grammaire : Les erreurs dans les descriptions de produits ou l’interface du site peuvent être des indicateurs.
  • Absence de Mentions Légales et CGV : Un site de vente légitime affiche toujours des informations légales (adresse, SIRET, conditions générales de vente, etc.).

Une solution pour se faire rembourser lorsqu’on a été victime de dropshipping ou d’un faux site de e-commerce : la rétrofacturation ( ou chargeback).

Le chargeback (ou rétrofacturation) est une procédure où un consommateur peut demander à sa banque ou à l’émetteur de sa carte de crédit d’annuler une transaction et d’être remboursé. Il intervient souvent en cas de litige commercial ou de fraude. Ce recours s’applique lorsque le vendeur, qu’il soit en France ou à l’étranger, ne respecte pas les droits du consommateur.

Le chargeback peut être invoqué dans des cas précis, notamment :

  • Produit non reçu ou non conforme à la description
  • Vol ou piratage de carte bancaire
  • Fraude avérée (transaction non autorisée)
  • Faillite de la société auprès de laquelle l’achat a été effectué
  • Abonnement caché : Cas où un vendeur utilise les coordonnées bancaires du consommateur pour le souscrire, à son insu, à un abonnement.

Pour initier un chargeback, le consommateur doit :

  • Avoir payé par carte bancaire : la procédure de chargeback ne couvre que les paiements par carte bancaire.
  • Disposer d’un contrat bancaire couvrant le chargeback : dans le doute, tenter !

La demande de chargeback doit être faite dans les huit semaines suivant le débit normalement.
La banque ou l’émetteur de la carte dispose ensuite de 10 jours ouvrables pour traiter la demande ou justifier un refus de remboursement.
En cas de refus, la banque doit informer le client de la possibilité de recourir à la médiation.

Pour marque-pages : Permaliens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *