Depuis fin 2022, l’UFC-Que Choisir dénonce les pannes causées par l’additif AdBlue nécessaire au fonctionnement de certains diesels équipés d’un filtre à particules. Si les constructeurs restent muets, les instances européennes interpellées tendent l’oreille.
Depuis notre article dénonçant les problèmes récurrents liés à l’additif AdBlue fin 2022, nos prises de contact avec les constructeurs automobiles sont restées lettres mortes. Pourtant, aucun n’est épargné et, si les français Peugeot et Citroën sont les plus touchés en France (ils sont les plus représentés dans l’Hexagone), le souci est quasi général : Audi, BMW, Dacia, Fiat, Ford, Hyundai, Jaguar, Jeep, Kia, Mazda, Nissan, Porsche, Seat, Toyota… tous ont vendu des voitures concernées. En optant pour la politique de l’autruche, ces constructeurs espèrent peut-être étouffer l’affaire. L’UFC-Que Choisir ne l’entend pas ainsi, car les coûts supportés par les automobilistes sont élevés, ils avoisinent les 1 000 € !
La Commission européenne interpellée
Après la saisie en 2023 de la Commission européenne et de la DGCCRF plaidant l’ouverture d’une enquête des autorités de contrôle pour pratique commerciale trompeuse, l’UFC-Que Choisir se rapproche aujourd’hui d’une nouvelle piste pour obtenir réparation, à savoir la Direction générale du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des PME (Grow), instance européenne en charge de la surveillance de la conformité.
Appel à témoignages
Pour ce faire, l’UFC-Que Choisir a besoin de vos témoignages ! Attention, le numéro d’homologation du véhicule doit impérativement être mentionné. Il commence par la lettre « e » et se trouve sur la carte grise à la ligne « K ». L’UFC-Que Choisir réclame que le coût des réparations soit totalement pris en charge par les constructeurs et qu’une communication au niveau européen soit réalisée afin d’avertir les automobilistes potentiellement concernés, voire qu’un rappel soit diligenté.
→ N’hésitez pas à répondre à notre appel à témoignages concernant vos soucis avec l’AdBlue.